Entre le dépôt du texte avant la soutenance et aujourd’hui, j’ai produit plusieurs versions de la thèse, moins pour le fond assez peu modifié au final que pour sa forme: correction de l’orthographe bien sûr (toujours imparfaite j’en ai bien peur), perfectionnement du système de gestion des références bibliographiques (avec BibLaTeX), finalisation de l’anonymisation et refonte de l’avant-propos. Pour le reste, tout y est comme au jour de la soutenance. Vous pouvez télécharger cette quatrième version dans la suite de ce billet.
Vidéo: « Une ville détruite par des hommes en uniforme »
J’ai participé en 2009 à un petit film de la compagnie « Echelle inconnue » dont les ateliers étaient alors installés juste à côté du bidonville de la Soie (lire le résumé du chapitre de ma thèse à ce propos). Je suis très touché par ce morceau d’archive que je viens de retrouver et qui dit tout un tas de choses très fortes dans le contexte de l’époque. Et tout autant aujourd’hui!
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L’Ethnopôle du Centre du patrimoine arménien de Valence (Drôme) a publié en 2019 le n°1 de sa revue « Sauf-conduit » sur le thème de « la fabrique des indésirables », issu d’une journée de travail en 2018 à laquelle j’avais participé. Les communications ont été publiées dans ces cahiers et la publication peut être téléchargée sur leur site.
Pour ma part, j’ai voulu faire écho dans cette intervention à ce que le rejet des roms n’est pas « éternel » par le fait d’une spécificité supposée des roms eux-mêmes que de la répétition, au-delà de l’époque contemporaine, du rejet de ce qui est indiscernable et donc indésirable par notre société (ce qui, d’après moi, produit de l’ingouvernable – idée développée dans ma thèse).
Continuer la lecture de « « Les roms, ces éternels indésirables »: mon article dans les cahiers de l’Ethnopôle de Valence »« Dire les indiscernables »: mon article dans la revue Ecarts d’identité
Je ne suis pas le moins du monde habitué de cet exercice, mais j’ai publié un petit article dans le numéro 131 de la revue Ecarts d’identité en fin d’année 2018. Il s’intitule « Dire les indiscernables. Faire et défaire la spécificité des roms en bidonville ».
L’idée était de réaffirmer que la construction erronée d’un écart d’identité des occupants des bidonvilles a créé un défaut d’identification pour le phénomène qu’ils subissent et produit de l’indiscernable. D’où l’importance d’un mouvement inverse de déconstruction des manières de dire les migrations pour défaire l’exclusivité liée à l’étrangeté des personnes et leur migration et reconstituer les communs.
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Fin des aides sociales en cas de refus d’un emploi en Roumanie: traduction d’un article de presse
Une nouvelle disposition de la loi roumaine concernant le revenu minimum garanti est entrée en vigueur le 22 octobre 2018. Elle durcit les conditions pour en bénéficier: plus aucun refus possible d’un emploi pour les bénéficiaires qui perdront leur droit à l’aide sociale. J’ai souhaité suivre en particulier ce sujet dans la presse roumaine (de préférence la presse locale), et notamment à la suite d’un article du quotidien national Romania Libera, « Les aides sociales bloquent le développement des zones rurales » puis d’une dépêche qui annonçait déjà la modification de la loi entrée en vigueur ce mercredi. Ce qui est ici en jeu d’après moi, c’est l’écart immense entre les pauvres, pour une part bénéficiaires des aides sociales (grand nombre en situation de non-recours), parmi eux une grande majorité de roms, et d’autre part les pauvres moyens de l’inclusion sociale (dont l’offre d’emploi, entre autre). Le travail ne manque effectivement pas, ce sont les moyens d’y accéder correctement qui manquent (formation, adaptation, accompagnement, rôle des institutions, etc.)
« Mauvais tsigane tu resteras »: traduction d’un article de presse locale
Encore une petite traduction d’un article de la presse locale roumaine (du département de Bihor où je travaille) au sujet des roms. Je trouve que ces petits articles (ici il s’agit en fait d’un édito sous forme de chronique ou de commentaire subjectif du journaliste) rendent très directement compte de la parole commune, de l’avis commun, souvent tu au quotidien par le clampin mais jamais sans conséquence dans les relations sociales et en particulier la relation de la société roumaine majoritaire aux roms. Je fais ces traductions pour illustrer sans trop de « filtres » la situation des roms ou, plus précisément, la situation des roumains face aux roms, là-bas, au niveau très local. Cette traduction fait suite à plusieurs billets de ce blog, n’hésitez pas à vous y référer, c’est la multiplication des articles qui peut faire imaginer leur « impact »…
Mon article dans le bulletin « Rhizome » sur le thème de « aller vers »
J’ai eu l’occasion de proposer un très court texte pour le bulletin santé mentale et précarité « Rhizome » édité par le Centre hospitalier Le Vinatier à Lyon et l’ORSPERE SAMDARRA (Observatoire Santé Mentale Vulnérabilités et précarités) dans son numéro 68 de juin 2018 sur le thème de « l’aller-vers ».
A ce moment-là, j’étais responsable d’un programme d’action sociale à Tinca en Roumanie auprès de populations roms pauvres et l’idée était de témoigner de cette forme « d’aller vers » qu’était cette coopération décentralisée de la Métropole de Lyon avec cette commune roumaine. Et aussi expliquer ce qu’était le travail de cette équipe plurielle que j’ai eu la chance de former là-bas à cette occasion.
Continuer la lecture de « Mon article dans le bulletin « Rhizome » sur le thème de « aller vers » »« Refuser un emploi va annuler le droit aux aides sociales »: traduction d’une dépêche de presse roumaine
Dans la suite logique des articles précédents que j’ai traduit de la presse locale roumaine puis de la presse nationale, dont le fil rouge est la question des aides sociales en Roumanie et l’idée souvent développée dans ces articles que le système de protection sociale serait en l’état contre-productif (au sens tout-à-fait littéral de ne pas mettre en production), j’ajoute une nouvelle traduction d’une dépêche de l’agence Agerpress relayée sur le site Hotnews.ro Pour le moment, c’est à peu près tout ce que j’ai trouvé sur le sujet, mais l’information est particulièrement préoccupante et illustre la direction visiblement prise en Roumanie pour démanteler le système des aides sociales (en particulier le revenu minimum) et faire pression sur les bénéficiaires pour trouver un emploi en sous-entendant que le problème est leur manque de volonté.
« Les aides sociales bloquent le développement des zones rurales »: traduction d’un article de la presse roumaine
Contrairement à deux premiers billets sur ce blog dans lesquels je proposais des traductions d’articles de la presse locale, où je cherche les échos les plus concrets des problématiques autour de l’inclusion sociale et économique des roms dans des petites localités d’un département en particulier, je propose ici une rapide traduction d’un article de la presse nationale. Je dis souvent que les toutes petites situations locales sont sur ce thème très représentatives de la situation dans le pays par ailleurs, cet article me permet donc d’étayer cet argument, s’il est lu à la suite des deux autres articles traduits de la presse locale.
« Une paresse sans remède »: traduction d’un article de la presse locale roumaine concernant les roms
Après une première traduction d’un article issu de la presse locale du département de Bihor en Roumanie, je propose ici un deuxième article que j’ai traduit pour donner à lire de quelle manière se dit le problème en particulier de l’accès au travail des roms, dont on a de cesse, là-bas, de dire qu’ils « ne veulent pas travailler ». C’est le sujet de cette très imparfaite traduction, pour être au plus près de ce qui se dit, comment ça se dit et se vit, localement.